L'Église de Songeons

Bâtie au 12ème siècle par les Moines de l'Abbaye de Saint- Germer.

En 1650, elle fut presque entièrement reconstruite.

Entre 1840 et 1872, restaurations et construction du côté nord de la Chapelle Sainte Vierge.
1857 : percement des 3 fenêtres de la chapelle Sainte Anne.

Le clocher : qui était autrefois sur le choeur et qui tombait en ruines, fut démoli et on l'éleva à la place où il est actuellement (Louis Graves 1836) :
1890 : réfection et descente du coq ;
1950 : importante remise en état et promenade du coq pendant 3 jours dans le village.

La toiture a subi de nombreuses réparations ; primitivement couverte de tuiles, elle l'est actuellement d'ardoises.

Les cloches : les premières furent posées avec la reconstruction de l'église. Actuellement, 3 d'entre elles datent de 1824 et pèsent au total 1 838 kg. Elles ont été fournies par le fondeur Capelain du Petit Couronné. La 4ème avait été réparée parle sieur Gérard, fondeur à Beauvais, mais fut refondue en 1929 par Mr A. Blanchet à Paris.
Elles ont été électrifiées, ainsi que l'horloge, en 1958, par la maison Mamias.



L'électricité
a été installée dans l'église entre 1920 et 1930.

L'horloge existait avant 1734. Elle devait être remontée tous les jours ; en 1780, nouvelle peinture du cadran.
De très nombreuses réparations au cours des siècles, les années 1734, 1905 (Delannoy à Beauvais), 1969 marquent un changement total.
Nous conservons le cadran posé par Mr Vérité, horloger à Beauvais.

Le sol : 1772, réfection des pavés de l'église par Constantin Vassel, briquetier à Songeons.
En 1827, le parquet autour de l'autel a été remplacé par un carreau de Senlis, avec une étoile de marbre au milieu.
En 1872, transformation du sol du choeur, de la grande et des petites allées avec un carrelage Boulanger d'Auneuil.
Sous le porche, nous voyons un carré de même fabrication, entouré de pavés d'origine locale.

Les autels : 1732, le Grand autel est donné par le sieur Louis Conflans Marquis d'Armentières, Seigneur de Songeons, ainsi que les lambris qui garnissent le sanctuaire. Une plaque, posée au chevet de l'église derrière l'autel en fait mémoire.
L'autel du Sacré Coeur, avant 1778, était dédié à St Lambert ; autel renaissance posé en 1899 par les ateliers Blondeau-Senart, primitivement emplacement de la sacristie.

La Tribune : en 1843, la musique de la Garde Nationale demande à construire la tribune pour pouvoir jouer aux cours des cérémonies.


Le Chemin de Croix est donné par Mr le Curé Flobert en 1839.



Les Orgues
: 1879 - don de Mr Carcheux.
                          1930 - restauration par Mr J. Séquies de Paris
                          1962 - restauration par Mrs Schwenkedel de Strasbourg.
LES ORGUES
d'après Rodrigue et D. Legendre, organistes à Songeons

Elles ont été entièrement reconstruites en 1961 par la maison Schwenkedel à partir des éléments de l'ancien instrument (1879) et d'éléments anciens d'une autre origine.
Elles mesurent 4,33 m de largeur, 6,30 m de hauteur et 2,80 m de profondeur jusqu'au mur.
L'alimentation se fait par un ventilateur électrique ou par une pompe manuelle (à cause d'une panne électrique, elle a été actionnée lors du concert de la fête de la musique en 2003).
Elles présentent 3 particularités :
  • basse pression,
  • pieds à tuyaux ouverts,
  • transmission mécanique (et non électrique) : c'est le fait d'appuyer sur une touche qui fait ouvrir la soupape. Ce système permet des réparations plus faciles.
Ces 3 caractéristiques donnent une sonorité claire, franche et légère (pas fracassante).
La musique est plus fine et devient transparente.
 
Les Vitraux : sont du XIXème siècle.
Derrière l'autel central, sur l'un d'eux figure : IHS (Iesus Hominum Salvator) et sur l'autre : AM (Ave Maria).
Sur celui de l'autel de la Vierge, il est écrit : Église de Songeons.
À l'autel Sainte Anne, nous lisons :
       Vitraux d'art Blancard et Dauphin, Beauvais Oise.
       Curé chanoine François Grugeon
       Maire Mr Gorin, Avocat, 1968.



Les Peintures décoratives : les piliers sont ornementés de filets d'or au milieu desquels on a placé les initiales des familles bienfaitrices de l'église.
Au sommet de chaque colonne figurent les lettres suivantes :
"T.E.P.E.S.H.P.A.E.M" abréviation du latin qui se traduit en français par : "Tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église".
De nombreuses peintures et décorations ont été exécutées entre 1777 et 1779 par le sieur Godon.







Le plafond avait été décoré d'anges et de gloire ; il a été maintes fois refait, à la suite de fuites d'eau venant du toit.

En 1778, trois tableaux ont été donnés par Mr Daniel Louis Personne de la Chapelle, représentant :
la Résurrection, l'Annonciation et la Naissance de Jésus-Christ (voir sacristie).

La Croix proche de l'église repose sur un chapiteau venant de vraisemblablement de l'Abbaye de Lannoy ou de Beaupré.
Elle porte cette inscription :
   "A la mémoire de mes Père et Mère et de tous les Morts qui reposent dans ce cimetière.
      Requiescant inpace. Amen". 1873

Le nouveau cimetière est inauguré en 1832.

La construction de la Chapelle date de 1860.